Après deux jours d'utilisation intensive, voici ma modeste revue du d'Orléans, modèle déposé de PATT lui même et réalisé par l'artiste.
Une photo, pour commencer (le mien, forcément, qui est à cran forcé, avec acier "sandwich", manche en bois de Gaïac):
En entier. Notez la beauté de la ligne qui rappelle je ne sais plus quel oiseau de proie de la région Centre
La marque du Maître (on dirait un truc vaguement celtique
).
Et en plus, la lame se replie dans le manche pour un transport plus aisé! Si, si! Quelle talent, ce PATT
Ce doit être ça, le "sandwich"…
Revenons à ses prestations.
Question tranchant, c'est un rasoir. Un vrai rasoir. Qui tient bien le fil et qui se réaffute tout aussi facilement. Un bonheur.
La forme de sa pointe permet une découpe alimentaire parfaite. Malgré les conseils de l'artisan (qui n'admet qu'une utilisation sur du foie gras ou du beurre salé de Bretagne), le d'Orléans taille tout aussi aisément la viande que le pain ou la pizza trop cuite.
A partir de là, je deviens subjectif. Mais quand même. La beauté de ce coutal le rend immédiatement sympathique pour les non initiés. Ce n'est pas en sortant un Benchmade Eviscerator II que vous allez vous faire des amis (du moins, des amis normaux, pas des évadés de l'asile du coin). Alors que devant un d'Orléans, la grande classe, tout le monde s'extasie, veut le toucher ou veut le même (évitez toutefois de mentionner le prix à un public peu averti
).
En plus, le mécanisme à cran forcé (très doux) et la forme de la lame n'en font pas un objet agressif. Même pour un brigadier de notre gendarmerie nationale. C'est un plus, de nos jours
Au total, d'un coup, notre ami PATT a réussi à remiser dans la vitrine tous mes EDC (Mongin, Français et autres Chatelleraults).
Bref, je suis conquis